• Humeurs et paroles

     

     

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    "Il ne faut plus parler, le vent parle pour nous, les arbres se balancent, les oiseaux dans la tête    des arbres se balancent, la douceur se balance, l’ennui se balance. L’horizon glisse sous la porte, nous frôle, dépose sa valise près de la table, se met à écrire, se met à parler, se met à rêver. Que peut écrire l’horizon, de qui peut parler l’horizon, de qui peut parler l’horizon ? Dans un coin obscur de la cuisine, on dirait quelque chose qui est heureux, c’est l’horizon plié en quatre, un homme qui prie, peut-être" 

     

    Gaspard Hons, "le froid n'atteint pas le pommiers en fleur" 

     

     

     

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    Restez vivant, les yeux grands ouverts au monde, au spectacle de l'univers, à l'orchestration de la nature , le coeur ouvert aux autres avec respect et intégrité. Lutter contre la fossilisation de l'imaginaire, lutter contre le goût amère que peut avoir l'existence quelque fois, car ce goût amer n'a de poids que par les apprentissages qu'il nous apporte. (Et aussi que ce sont les moments difficiles qui donnent sa véritable valeur au bonheur). Passez à l'acte, évoluez, croyez en vos rêves, faites de votre vie un jeu. L'essentiel: Restez vivant car la vie - même si c'est pas le "Pays des Bisounours"- c'est un Miracle qui mérite d'être vécue avec pleine conscience! 

     

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     "Dans les yeux de Lisa la Douce", Beuaséjour, Belgique

     

     

    "Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même." Gandhi

      

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    "Carlos les pieds dans le sable", mer du nord, Belgique, octobre 2011

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    Autoportrait pour Carlos, Beauséjpur, Belgique, décembre 2010

     

    "Brader son coeur pour être médiocre est la pire des solitudes" Confucius

    septembre 2011

     

    Qui suis-je?

    "Au bords de la Lys, j'essais d'arrêter le temps..." le 14 septembre 2011
     
     
     
     

    "Il n'y a pas de finIl n'y a pas de début. 

    Il n'y a que la passion infinie de la vie." F. Felini. 
     

    Qui suis-je?

    "L'herbe fait le printemps",  22 mars 2011
     
     
     
     
     
    Qui suis-je?

    "Auto-portrait sur canapé, Lou, Zaza, Lu", janvier 2009

      

    Bonjour et bienvenue sur ce blog. Aujourd'hui, il n'est pas encore complètement à jour, de nouvelles thématiques vont y être ajoutées dans peu de temps. En attendant, bonne visite.

    Attention, ces travaux photographiques sont protégés par la loi belge du 30 juin 1994 relative au droit d’auteur et aux droits voisins. Ces images, leurs utilisations ainsi que leurs reproductions sont protégés par la notion de Copyright ©, tout droit réservé. 

     

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    Bonne visite!

     

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    Vers la baignoire aux sangliers

      

    Le soir réunis les conditions.

     

    La lumière règle ses comptes :

    va à l’encontre du jour,

    rase le sol,

    contraste le feuillage,

    efface le ciel,

    fait froncer les sourcils.

     

    Le soir gagne la partie.

    Les baigneurs remontent sur les berges,

     

    Alors…

    se souvenir du lac

    Entrevoir  sa surface s’habiller du coton des peupliers,

    du saut des poissons,

    du passage des hirondelles

    …. comprendre la sérénité d’une fin de jour.

     

    Le soir réunis les conditions.

     

    Et là,

    Un ruban,

    comme un envoûtement,

    un chemin prend par la main.

     

    Marcher.

    Oublier ses pieds.

    Dénouer un univers.

     

    Topographier :

    descendre dans le clair-obscur,

    vers des clôtures oubliées,

    croiser un rayon de lumière dans une crinière,

    goûter le souffle d’un naseau sur le visage.

    Prendre à gauche au casier de bois abandonnée,

    trouver des scorpions sous son plancher.

    Attendre la clarté d’une clairière tapis sous des broussailles,

     

    A 100m,

    ressentir la présence des bêtes,

    marcher jusqu’au désir d’être elles.

     

    A cet instant,

    tourner à droite,

    emprunter le sentier aux sangliers.

     

    Se faufiler,

    se courber,

    avoir 4 pattes,

    écarter les branchages,

    se laisser griffer,

    agripper.

    Avoir des yeux sauvages,

    craindre ce qu’il y a derrière,

    penser à la fuite.

     

    Acquérir une agilité farouche

    Et,

    descendre vers le marécage.

    Profond,

    le sol suinte

    l’odeur est âcre

     

    Sombre,

    la vase emprisonnent

    des saules tentaculaires,

    écroue la lumière de l’eau.

     

    Continuer,

    juste là à un pas,

    surprendre le crépuscule

    se souvenir du soleil.

     

    Suivre le sillon mêlé d’empruntes

    Arrivé à la baignoire aux sangliers.

     

    Ils ont l’air d’y avoir dansé ! 


  • Elyne

    Elyne

    Elyne

     

    Elyne

    Elyne

     

    Elyne

    Elyne

     

    Elyne

    Elyne

    Elyne





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